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mardi 12 mars 2013

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Rencontre du 12 mars 2013 avec les responsable de la Com.Com - Notes et remarques


Notes et remarques personnelles sur la rencontre du 12 mars 2013
avec les responsables de la Communauté de communes
de 17 h 00 à 19 h 30

1 - Présents : MM. DELOY Jean-Jacques, DELOY Yvon, MARCHAL Claude, HÉROLD Jean-Jacques, JACQUEY Yvan pour l'Entente des riverains - MM. CLAUDEL et BONJEAN, président et vice-président chargé de l'assainissement - M. LHOMME maire de Laval, et Mme BLANC maire de Champ-le-Duc.
M. CLAUDEL a quitté la réunion à 18 heures.


2 - BONJEAN et CLAUDEL affirment que notre première remarque sur l'inégalité de traitement des usagers du réseau d'assainissement n'est pas fondée. Selon eux, l'Agence de bassin ne donne plus de subvention pour les raccordements individuels aux extensions des réseaux d'égouts, même dans les communes prioritaires comme Bruyères : c'est effectivement possible, mais ils ne nous ont fourni aucun document qui prouve leurs dires. Il faut chercher à se renseigner directement à ce sujet auprès de l'Agence de bassin, ou par d'autres biais.

3 - La remarque sur les H.L.M. de Laval, qui versent leurs eaux usées dans la Vologne sans aucun traitement, a porté juste. Elle les a mis clairement dans l'embarras. Le maire de Laval a même déclaré qu'il lui était difficile de faire une injonction aux H.L.M. à ce sujet parce qu'il compte sur eux pour son futur projet de lotissement près de chez HÉROLD. Je pense qu'au point où nous en sommes, il ne fait pas se priver d'utiliser ce moyen de pression.

4 - BONJEAN nous a confirmé - une fois de plus - que l'extension du réseau d'égouts dans les communes de Laval et Champ-le-Duc était impossible à programmer dans un avenir proche. Ces communes n'étant pas jugées prioritaires par l'Agence de bassin, la Com-com ne peut avoir de subventions (ni de l'Agence de bassin ni du Conseil général) pour les réaliser.
Vu l'état actuel des finances publiques, et leur évolution prévisible dans l'avenir, on peut penser que ces travaux ne seront pas faits avant plusieurs dizaines d'années.
Ce constat confirme notre objection essentielle, à savoir que les riverains de Champ-le-Duc et Laval n'étant pas situés dans des communes prioritaires, la Com-com n'est pas fondée à les raccorder dans l'immédiat au réseau d'égouts.

6 - Quant au choix du tracé des deux égouts dans les rues du Maray et du 5 Septembre, BONJEAN a admis - sans doute involontairement - qu'il avait été fait pour raccorder des maisons supplémentaires au réseau. Il a en effet déclaré que le tracé d'un égout directement entre l'ancienne et la nouvelle station ne présentait pas d'intérêt parce qu'il ne permettait pas d'y rattacher des riverains.
Lors de la réunion publique de Laval où je m'étais élevé contre ce choix, il était allé jusqu'à prétendre que ce tracé direct était techniquement impossible parce qu'il présentait des risques de pollution du ruisseau qui coule à cet endroit, ce qui est manifestement faux : aujourd'hui la conduite qui descend de la rue du Maray passe sous ce cours d'eau.
Enfin, il faut souligner que ce choix les contraint maintenant à faire une pompe de relevage de toutes les eaux usées du quartier H.L.M. de Bruyères, ce qui n'est pas une mince affaire : ce quartier représente entre 1/4 et 1/3 de la population de Bruyères, auquel il faut ajouter le Collège Charlemagne qui est un des plus gros du département (800 à 900 élèves). Cette pompe de relevage aura un coût important, en investissement et en fonctionnement. Quant au risque de coupure d'électricité sur plusieurs jours, consécutif à une tempête analogue à celle de décembre 1999, ils n'ont rien prévu : BONJEAN nous a dit qu'ils auraient alors recours à un groupe électrogène, qu'ils ne possèdent pas. Or, il faut savoir deux choses : - premièrement : le risque d'un nouvel accident climatique du type de 1999 est bien réel, et vu l'évolution du climat qui continue à se réchauffer il s'aggrave d'année en année. - deuxièmement : lors de la tempête de 1999, la pénurie de groupes électrogènes a été générale. A ce moment-là, la municipalité de Bruyères avait pu en dégotter un seul par des relations personnelles de THIRION.

Le 13 mars 2013.
                   ¤
    C. MARCHAL

Note complémentaire du  16 mars 2013 :

C'est l'avis d'un ingénieur hydrogéologue du B.R.G.M. :

L'option d'une conduite tirée en ligne directe entre l'ancienne station et la nouvelle devait être examinée en priorité. Comme cette conduite devait passer sur des terrains privés, il fallait négocier des servitudes de passage avec les propriétaires, ce qui prend du temps, mais n'entraîne aucun coût d'investissement supplémentaire. Le fait que cette option n'ait même pas été étudiée est grave. En effet les agences de l'eau sont très regardantes sur les subventions et elles ne s'engagent que sur les projets les plus économiques.
L'installation d'une pompe de relevage près de l'ancienne station pour remonter les eaux usées du quartier HLM de Bruyères entraîne des coûts supplémentaires importants, en investissement (rien que le branchement électrique est très coûteux) et en entretien et fonctionnement (ces machines consomment beaucoup d'électricité). Elle doivent normalement fonctionner en continu, contrairement à ce que m'a soutenu BONJEAN au téléphone le 15 mars 2013. Il faut forcément prévoir une évacuation de secours en cas de panne d'électricité, ce qui cause alors des pollutions occasionnelles sévères.

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