avec les
responsables de la
Communauté de communes
de 17 h 00 à
19 h 30
1 - Présents : MM. DELOY
Jean-Jacques, DELOY Yvon, MARCHAL Claude, HÉROLD Jean-Jacques, JACQUEY Yvan
pour l'Entente des riverains - MM. CLAUDEL et BONJEAN, président et
vice-président chargé de l'assainissement - M. LHOMME maire de Laval, et Mme
BLANC maire de Champ-le-Duc.
M. CLAUDEL a quitté la
réunion à 18 heures.
2 - BONJEAN et CLAUDEL
affirment que notre première remarque sur l'inégalité de traitement des usagers
du réseau d'assainissement n'est pas fondée. Selon eux, l'Agence de bassin ne
donne plus de subvention pour les raccordements individuels aux extensions des
réseaux d'égouts, même dans les communes prioritaires comme Bruyères : c'est
effectivement possible, mais ils ne nous ont fourni aucun document qui prouve
leurs dires. Il faut chercher à se renseigner directement à ce sujet auprès de
l'Agence de bassin, ou par d'autres biais.
3 - La remarque sur les
H.L.M. de Laval, qui versent leurs eaux usées dans la Vologne sans aucun
traitement, a porté juste. Elle les a mis clairement dans l'embarras. Le maire
de Laval a même déclaré qu'il lui était difficile de faire une injonction aux
H.L.M. à ce sujet parce qu'il compte sur eux pour son futur projet de
lotissement près de chez HÉROLD. Je pense qu'au point où nous en sommes, il ne
fait pas se priver d'utiliser ce moyen de pression.
4 - BONJEAN nous a confirmé
- une fois de plus - que l'extension du réseau d'égouts dans les communes de
Laval et Champ-le-Duc était impossible à programmer dans un avenir proche. Ces
communes n'étant pas jugées prioritaires par l'Agence de bassin, la Com-com ne peut avoir de
subventions (ni de l'Agence de bassin ni du Conseil général) pour les réaliser.
Vu l'état actuel des
finances publiques, et leur évolution prévisible dans l'avenir, on peut penser
que ces travaux ne seront pas faits avant plusieurs dizaines d'années.
Ce constat confirme notre
objection essentielle, à savoir que les riverains de Champ-le-Duc et Laval
n'étant pas situés dans des communes prioritaires, la Com-com n'est pas fondée à
les raccorder dans l'immédiat au réseau d'égouts.
6 - Quant au choix du tracé
des deux égouts dans les rues du Maray et du 5 Septembre, BONJEAN a admis -
sans doute involontairement - qu'il avait été fait pour raccorder des maisons
supplémentaires au réseau. Il a en effet déclaré que le tracé d'un égout
directement entre l'ancienne et la nouvelle station ne présentait pas d'intérêt
parce qu'il ne permettait pas d'y rattacher des riverains.
Lors de la réunion publique
de Laval où je m'étais élevé contre ce choix, il était allé jusqu'à prétendre
que ce tracé direct était techniquement impossible parce qu'il présentait des
risques de pollution du ruisseau qui coule à cet endroit, ce qui est
manifestement faux : aujourd'hui la conduite qui descend de la rue du Maray
passe sous ce cours d'eau.
Enfin, il faut souligner que
ce choix les contraint maintenant à faire une pompe de relevage de toutes les
eaux usées du quartier H.L.M. de Bruyères, ce qui n'est pas une mince affaire :
ce quartier représente entre 1/4 et 1/3 de la population de Bruyères, auquel il
faut ajouter le Collège Charlemagne qui est un des plus gros du département
(800 à 900 élèves). Cette pompe de relevage aura un coût important, en
investissement et en fonctionnement. Quant au risque de coupure d'électricité
sur plusieurs jours, consécutif à une tempête analogue à celle de décembre
1999, ils n'ont rien prévu : BONJEAN nous a dit qu'ils auraient alors recours à
un groupe électrogène, qu'ils ne possèdent pas. Or, il faut savoir deux choses
: - premièrement : le risque d'un nouvel accident climatique du type de 1999
est bien réel, et vu l'évolution du climat qui continue à se réchauffer il
s'aggrave d'année en année. - deuxièmement : lors de la tempête de 1999, la
pénurie de groupes électrogènes a été générale. A ce moment-là, la municipalité
de Bruyères avait pu en dégotter un seul par des relations personnelles de
THIRION.
Le 13 mars
2013.
¤
C. MARCHAL
Note complémentaire du 16 mars 2013 :
C'est l'avis d'un ingénieur
hydrogéologue du B.R.G.M. :
L'option d'une conduite
tirée en ligne directe entre l'ancienne station et la nouvelle devait être
examinée en priorité. Comme cette conduite devait passer sur des terrains
privés, il fallait négocier des servitudes de passage avec les propriétaires,
ce qui prend du temps, mais n'entraîne aucun coût d'investissement
supplémentaire. Le fait que cette option n'ait même pas été étudiée est grave.
En effet les agences de l'eau sont très regardantes sur les subventions et
elles ne s'engagent que sur les projets les plus économiques.
L'installation d'une pompe
de relevage près de l'ancienne station pour remonter les eaux usées du quartier
HLM de Bruyères entraîne des coûts supplémentaires importants, en
investissement (rien que le branchement électrique est très coûteux) et en
entretien et fonctionnement (ces machines consomment beaucoup d'électricité).
Elle doivent normalement fonctionner en continu, contrairement à ce que m'a
soutenu BONJEAN au téléphone le 15 mars 2013. Il faut forcément prévoir une
évacuation de secours en cas de panne d'électricité, ce qui cause alors des
pollutions occasionnelles sévères.
Aucun commentaire :
Soyez le premier à réagir !
Enregistrer un commentaire