Entente des riverains de la rue du Maray de
Laval-sur-Vologne
et de la rue du 5 Septembre de Champ-le-Duc
Monsieur le Président de la Communauté de communes
de la vallée de la Vologne ,
Mesdames et Messieurs les
Conseillers de la
Communauté ,
nous venons de recevoir le 6
avril votre réponse (datée du 3/4/2013) à notre lettre du 28 novembre 2012.
Quatre mois de délai pour apporter une réponse aussi lamentable, c'est
affligeant. Nous tenons d'ores et déjà, en attendant d'autres développements, à
vous faire trois remarques :
1 - Ce n'est pas nous qui
avons un problème avec l'Agence de l'Eau, c'est vous. En effet, par un courriel
du 26 mars 2013 (que nous vous avons communiqué) cette Agence confirme que si
nos maisons avaient été situées sur la commune de Bruyères, elles auraient pu
bénéficier de sa subvention pour leurs raccordements privés. Ce qui en droit
justifie notre contestation contre votre volonté de nous imposer ces
raccordements. Comme il semble encore selon cette lettre que vous ne vous en
soyez pas clairement aperçu, nous tenons à vous préciser - une fois de plus -
que c'est donc bien avec vous que nous avons un problème.
2 - A cause de la position
prise par l'Agence de l'eau qui ne considère pas nos communes de Laval et
Champ-le-Duc comme prioritaires (selon vos dires constants, confirmés par le
courriel du 26 mars à nous adressé), vous êtes dans l'incapacité de satisfaire
à l'arrêté préfectoral n°2485/2007 du 3 octobre 2007, que nous vous invitons à
relire attentivement, notamment son annexe détaillant les travaux à réaliser.
Cet arrêté (avec son annexe) prévoit que c'est l'ensemble des maisons de Laval
et Champ-le-Duc (tel que défini dans le plan d'assainissement) qui devait être
raccordé à la nouvelle station d'épuration, au plus tard à la date du 31
décembre 2010, sous peine de sanctions administratives et pénales.
Or, à ce jour, vous êtes
encore dans l'incapacité de fixer un calendrier pour ces travaux non réalisés.
Comment pouvez-vous avoir la prétention de nous obliger à nous conformer à un
arrêté que vous-mêmes vous n'avez pas respecté ? Nous avons bien l'intention de
saisir toutes les autorités compétentes, à commencer par le Préfet, de cette
entorse juridique.
3 - Votre refus de répondre
à une grande partie de nos remarques, sous prétexte qu'elles ne se terminent
pas par un point d'interrogation, alors même que notre conclusion ("Nous
vous demandons de bien vouloir répondre à ces questions et remarques")
réclamait une réponse à chacun des points soulevés, est une preuve de mauvaise
foi que nous ferons apprécier aux autorités compétentes et aux électeurs.
Faut-il vous rappeler qu'en
tant qu'élus, vous êtes dans l'obligation d'apporter à vos concitoyens qui le
demandent toutes les explications et justifications nécessaires sur vos
décisions et l'emploi de l'argent de leurs impôts et taxes ?
Nous vous présentons,
Monsieur le Président et Mesdames et messieurs les Conseillers, nos
salutations.
M. Claude
MARCHAL M. Jean-Jacques DELOY.
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